Travailler comme un millénaire
- Tracey Esser
- 1er novembre 2024
- 2 minutes de lecture

Alors que je suis assis dans mon bureau, jonglant entre les initiatives de branding et la réflexion sur de nouvelles idées marketing, un moment de mes débuts me revient en mémoire. Un ancien patron m'avait dit un jour que je n'atteindrais un poste à responsabilité que bien plus tard. Il avait plus de 50 ans et était devenu directeur uniquement parce qu'une autre personne avait quitté notre service et que l'entreprise avait besoin de renforts. Il estimait qu'aucune promotion à un poste à responsabilité ne devait être accordée aux millennials, car il s'accrochait à des stéréotypes dépassés selon lesquels les millennials n'étaient ni ambitieux ni prétentieux. Mais mon histoire, comme celle de beaucoup d'autres, prouve à quel point ces préjugés sont erronés.
Je suis devenu manager à 30 ans, directeur à 33 ans et vice-président à 39 ans, le tout au sein de la même entreprise. Ces étapes importantes ne m'ont pas été imposées. Elles ont été gagnées grâce à un travail acharné, à un dévouement sans faille, à une éthique de travail acquise en observant ma mère baby-boomer diriger sa propre entreprise prospère et à la confiance que quelqu'un d'autre avait en mon potentiel.
Tout au long de ma carrière, j'ai consacré mon temps libre et mes soirées à des projets qui me passionnent. J'ai travaillé en freelance, obtenu mes certifications d'entraîneur personnel et de fitness, siégé à un conseil d'administration pendant six ans, tout en coprésidant et présidant ce même conseil, et donné naissance à notre enfant miracle (par FIV après des années d'infertilité).
Contrairement à ce que pensent les autres, les Millennials aiment travailler. Ça nous épanouit. Je pense que nous avons mauvaise réputation parce que nous sommes très bons dans notre travail (parfois même à l'excès). Nous sommes aussi tellement bons dans notre travail que nous savons gérer notre temps et le faire bien. Nous chérissons nos moments de liberté et comprenons l'importance de prendre le temps de se ressourcer et de se connecter avec les personnes qui comptent le plus pour nous.
Je tiens à souligner que cela ne signifie pas que nous ne nous soucions de notre travail ni que nous n'en profitons pas. Nous nous soucions tellement de lui que nous prenons parfois des nouvelles de lui lorsque nous sommes absents, car nous sommes des personnes très dévouées qui souhaitent voir leurs projets aboutir, malgré les stéréotypes.
N'oublions pas non plus que les Millennials ont évolué dans un monde en constante évolution, du passage au numérique aux défis d'une pandémie mondiale. Nous avons réussi à concilier plusieurs emplois, la création de notre propre entreprise et bien d'autres choses encore, prouvant ainsi notre adaptabilité. Cet équilibre entre travail acharné et bien-être nous rend plus concentrés, plus motivés et plus performants dans notre travail.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez quelqu'un qualifier les millennials de paresseux, demandez-leur de reconsidérer leur position. Nous sommes la génération qui redéfinit l'équilibre et la diligence. Nous sommes des innovateurs et extrêmement résilients, et chacun devrait en être fier.
Écrit par : Tracey Esser
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