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Lever le masque sur le syndrome de l'imposteur

Mis à jour : 21 mai 2024

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Quel est le point commun entre Emma Watson, Cheryl Sandberg, Maya Angelou et Michelle Obama ? En plus d'être des dirigeantes fortes et influentes, reconnues dans leurs domaines respectifs, ces femmes ont toutes parlé publiquement du syndrome de l'imposteur. D'ailleurs, selon une étude de l'International Journal of Behavioral Science, 70 % des professionnels ont admis se sentir comme des imposteurs.


« Le syndrome de l'imposteur n'est pas une maladie, c'est une réaction normale à l'intériorisation d'exigences excessivement élevées. Douter de soi ne signifie pas que l'on va échouer. Cela signifie généralement que l'on est confronté à un nouveau défi et que l'on va apprendre. » – Adam Grant.

Voici comment ça marche : on vous confie un nouveau projet au travail. Il y a un mélange d'anxiété et d'excitation. Vous vous préparez trop ou vous vous perdez dans vos recherches. Vous stressez à propos du projet et cherchez des moyens de le remettre à plus tard ou de l'éviter jusqu'à la dernière minute. Mais vous êtes une star et vous êtes dévoué à votre travail (ou vous aimez simplement payer votre logement et peut-être quelques courses), alors vous réussissez et vous réussissez.


Votre patron et vos collègues adorent ça. Vous ressentez un bref sentiment d'accomplissement, des félicitations. Une poussée d'adrénaline. Puis le doute vous envahit. Vous vous surprenez à penser : « J'ai dû avoir de la chance cette fois-ci » ou « Si mon collègue avait réalisé ce projet, il aurait été bien plus réussi. » Vous reportez ces pensées sur votre projet suivant et le cycle continue.


Franchement : ce sentiment n'est pas nouveau pour moi. En fait, lorsque j'ai obtenu mon poste actuel, ma réponse a été : « Êtes-vous sûr ? » Il y avait des candidats avec un niveau d'études plus élevé, de meilleures qualifications, sûrement plus méritants. Mon équipe est formidable, solidaire et encourageante, et j'ai maintenant le sentiment d'appartenir à cette équipe et de mériter d'être là. Mais il y a eu un moment, au début, où j'avais l'impression de ne pas être à la hauteur de mes propres ambitions, ou que chaque erreur commise dans mon apprentissage était la preuve de mon échec. Ce n'est pas fréquent, mais parfois, ce sentiment revient.


Exemple : Cet article a failli ne pas être écrit. J’ai écrit un article pour le Mois de l’histoire des femmes l’année dernière sur les contributions des femmes à l’optique. J’ai reçu d’excellents retours, j’ai consacré beaucoup de temps à mes recherches et je me suis bien amusée. Je me suis donc portée volontaire pour écrire celui-ci, car c’est un sujet que je connais bien et que j’ai étudié. Malgré un calendrier serré, j’ai attendu. Et s’il n’était pas aussi bon que le précédent ? Et si mes recherches étaient inexactes et que le sujet ne trouvait pas d’écho ? Et si le succès du dernier article n’était qu’un hasard ? Et si je ne rendais pas justice à ce sujet ? Soudain, la veille de ma date limite, j’ai des pages de recherche et… rien sur papier.


Alors, que fait-on ? Eh bien, attention spoiler, cet article a bel et bien été écrit. J'ai suivi le conseil de Brené Brown : autorisez-vous à écrire un premier jet brouillon : écrivez simplement quelque chose. Ça peut être décousu, désorganisé et désastreux, mais mettez quelque chose sur papier. Ensuite, revenez en arrière et peaufinez. Ce conseil fonctionne toujours pour moi, car il me libère de la pression que je me mets pour être phénoménal.


J'ai trouvé d'autres idées pour lutter contre le syndrome de l'imposteur, auprès d'experts et d'autres femmes du secteur de l'optique :

  • Reconnaissez et nommez le sentiment : « Je suis anxieux à propos de ce projet parce que je me soucie de sa réussite. »

  • N'oubliez pas que vous n'êtes pas seule. Pour être honnête, faire partie d'un groupe avec Michelle Obama, Emma Watson, Maya Angelou et d'autres femmes accomplies n'est pas le pire des clubs. La plupart des gens ont des moments de doute, c'est normal.

  • Surmontez vos peurs sur le moment. Lancez-vous. Faites quelque chose qui vous effraie un peu et utilisez-le pour gagner en confiance. Souvenez-vous de ce sentiment de réussite et d'accomplissement chaque fois que vous avez l'impression de ne pas pouvoir faire quelque chose.

  • Fixez-vous des objectifs réalistes et mettez toutes les chances de votre côté. Divisez les tâches importantes en tâches plus faciles à gérer et célébrez chaque petite victoire : vous le méritez !

  • Visualisez les résultats positifs : imaginez-vous au moment où vous avez accompli votre tâche. Tout le monde est satisfait de votre travail, vous êtes fier, confiant et prêt à conquérir le monde. Utilisez cette image mentale pour vous motiver.

  • Considérez les échecs comme des opportunités d’apprentissage. Thomas Edison l’a dit le mieux : « Je n’ai pas échoué, j’ai juste trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. »


En parler avec d'autres personnes et partager vos propres conseils, expériences et stratégies peut vous aider à reconnaître les signes et à vous sentir moins seul. J'ai hésité à inclure mon expérience personnelle dans cet article, car je n'étais pas sûr d'être à l'aise pour la partager. Voir l'astuce : Surmonter ses peurs sur le moment et cocher ma case pour aujourd'hui.


En fait, 85 % des femmes interrogées dans une étude de la Harvard Business Review affirment ne pas parler du syndrome de l'imposteur par crainte de paraître faibles. Cependant, 75 % des femmes cadres interrogées dans cette même étude ont admis ressentir ce sentiment. Ce syndrome est fréquent, surtout chez les femmes très performantes, et plus on peut le nommer, le partager et en discuter, moins on lui accorde de pouvoir et plus on peut le normaliser.


J'ai abordé ce sujet lors d'une réunion avec plus de vingt femmes. Chacune d'entre nous a admis avoir ressenti cela à un moment donné, et chacune d'entre nous a exprimé des mots d'encouragement, de soutien et a affirmé que nous méritions les éloges, les louanges et la reconnaissance.


Une chose à retenir : si vous êtes invité à la table, vous y avez votre place . N'hésitez pas à emprunter et adapter mon mantra : « Vous avez du talent, vous êtes capable et vous avez votre place. » Répétez autant de fois que nécessaire.


Écrit par : Nicole Joli


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